Dans sa première épître, l’apôtre Pierre nous donne un précieux conseil : Christ ayant souffert, vous aussi armez-vous de la même pensée (1 Pierre 4.1). Il présente la pensée, comme un moyen de guerre, comme une arme.
Comment cela fonctionne ?
Il est des personnes qui considèrent la difficulté, l’épreuve, la tribulation comme étant des situations anormales et elles pensent que Dieu devrait leur rendre la vie plus facile. Ces personnes considèrent que leur vie est dure, que Dieu ne les aide pas assez, qu’il n’est pas normal que leur chemin soit aussi compliqué. Leurs pensées tournées vers leurs épreuves sont négatives et rendent encore plus insupportable leur situation. Elles sont désarmées face à leurs tribulations. C’est pourquoi Pierre nous invite à nous armer en pensant aux souffrances de Christ.
Penser aux souffrances de Christ à l’heure où nous passons par l’épreuve c’est une manière de résister aux assauts du diable qui voudrait à ce moment là nous décourager.
Pensons, que le chemin par lequel nous passons, est sous le contrôle de Dieu. Chassons de notre esprit la pensée que ce chemin est trop dur, que nous n’y arriverons pas, que Dieu n’est plus avec nous. L’Ecriture nous dit que Dieu est toujours avec nous, qu’avec l’épreuve il prépare le moyen d’en sortir, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Alors que vous passez par un moment difficile, commencez à vous armer de cette pensée de Christ souffrant, et pensez à ce que Dieu fait en vous.
Parfois Dieu nous conduit dans un chemin difficile car il œuvre en nous.
Alors que Jésus vient d’être baptisé, l’Esprit saint le conduit au désert. Il va connaître un temps de solitude et d’épreuves, couronnées par une triple tentation. Souvenons-nous de Jésus souffrant et tenté dans le désert, alors que nous passons par la tribulation, c’est notre meilleure arme pour résister au découragement et à l’abandon.
Penser à Christ traversant l’agonie de la croix, nous permet de considérer nos souffrances avec un autre regard. Cela nous équipe pour la bataille contre l’adversité.
Certains croyants ont un langage de guerriers le dimanche matin, au moment du partage de la cène, ils pensent à la vie livrée de Jésus et cela les fortifie, mais ensuite dès le lundi matin ils oublient de penser au Christ souffrant et ils deviennent des croyants plaintifs, gémissants. Commençons à penser comme Paul qui disait : Je puis tout par celui qui me fortifie (Phi. 4.13).