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Nos ennemis, nos armes, nos fruits

Ephésiens 16:10-17 (NBS) liste nos ennemis, ainsi que nos armes contre eux

Nos ennemis :
Au reste, soyez puissants dans le Seigneur, par sa force souveraine. Revêtez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir bon devant les manoeuvres du diable. En effet, ce n'est pas contre le sang et la chair que nous luttons, mais contre les principats, contre les autorités, contre les pouvoirs de ce monde de ténèbres, contre les puissances spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes.

Nos armes :
Prenez donc toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le jour mauvais et, après avoir tout mis en oeuvre, tenir bon. Oui, tenez bon : ceignez vos reins de vérité et revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds les bonnes dispositions que donne la bonne nouvelle de la paix ; prenez, en toutes circonstances, le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du Mauvais ; prenez aussi le casque du salut et l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu.

Galates 5:22-23 (NBS) liste les fruits de l'Esprit :

Quant au fruit de l'Esprit, c'est :
amour (*)
joie
paix
patience
bonté
bienveillance
foi
douceur
maîtrise de soi

(*) 1 Cor 13:4-7 :
L'amour est patient, l'amour est bon, il n'a pas de passion jalouse ; l'amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d'orgueil, il ne fait rien d'inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s'irrite pas, il ne tient pas compte du mal ; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit avec la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout.

La vraie racine du problème

1. On dit souvent qu'il faut attaquer un problème à sa racine, plutôt qu'à ses conséquences.

2. On dit aussi que l'essentiel n'est pas le problème, mais comment on y réagit.


Prenons un exemple :

- Il vous arrive un problème, et vous y réagissez...

- Quelle sera la vraie racine à laquelle s'attaquer, ce qui vous est arrivé, ou votre réaction ?

- D'après la sentence 2., la vraie racine du problème à laquelle s'attaquer est votre réaction...

De plus, si vous décidez de vous-même ce qui est bien et ce qui est mal, ce que la Bible appelle "manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal", l'essentiel ne sera définitivement pas ce qui vous arrive, mais votre réaction à ce qui vous arrive, qui sera la vraie racine du vrai problème si cette réaction est inappropriée du fait que votre notion du bien et du mal vient de vous...

Il y aura même double problème : votre appréciation du problème sera faite sur votre propre critère du bien et du mal, ainsi que votre solution...

Mais ce double problème n'existera plus lorsque votre évaluation du problème et votre réaction seront adéquates... car ce qui vous arrive sera vu comme une épreuve destinée à provoquer une réaction qui vous indiquera où vous en êtes dans votre relation à vous-même, aux autres, et à Dieu, et votre "problème" n'en sera plus un, car vous le reconnaîtrez comme indicateur de votre état spirituel plutôt que comme un "problème"...

En résumé :

Mauvaise réaction :

1. un "problème" se présente

2. j'y réagis en le qualifiant de "mal"

3. je corrige ce qu'il n'y a pas à corriger : ainsi, ce "problème" s'auto-alimente...

Bonne réaction :

1. un "problème" se présente

2. j'y réagis en l'acceptant comme une épreuve indicatrice de mon état spirituel

3. je corrige ce qu'il y a éventuellement à corriger (soit le "problème", soit ma réaction première, ou encore les deux) : ainsi, ce "problème" devient une aide, et non pas un obstacle...

L'expérience n'est pas ce qui arrive à l'homme, c'est ce que l'homme fait de ce qui lui arrive

---

Tout est à prendre à la racine, pas seulement les "problèmes".

Ainsi, Jean commence son évangile par "Dans le Principe était..." : quelle est la racine de tout ?

De même, le Livre de l'Apocalypse, bien plus que le descriptif d'événements à venir, décortique avant tout des états intérieurs de l'âme humaine, états racine du comportement humain, qui déteignent sur la société et, au bout du compte, font l'Histoire.

Comment réagissez-vous à cela ? Cela vous crée-t-il un "problème" ? Si oui, quelle est sa racine ?

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N.B. Les deux sentences du début de l'article peuvent, prises ensemble, sembler problématiques au premier abord, car on peut en déduire que notre réaction au problème dans la sentence 2. est une conséquence du problème de la sentence 1., et que par conséquent la racine du problème de la sentence 1. à laquelle on doit s'attaquer est autre que notre réaction de la sentence 2., selon la sentence 1.... (vite, une aspirine...!)

Cependant, en creusant un peu, on s'aperçoit que puisque le vrai problème est comment on y réagit (selon la sentence 2.), on s'y attaquera plutôt qu'aux conséquences (selon la sentence 1.) qui sont en fait celles de notre réaction, puisque notre réaction est le vrai problème (selon la sentence 2.)... (encore une aspirine ?)

Tout est parfait


Tout ce que nous avons fait dans le passé est couvert par Jésus.

Dans le futur, rien ne pourra nous séparer de Lui.

Vivons donc dans le présent de Dieu, ici et maintenant!


Attachons-nous à la vérité, qui libère!

Alors nous mangerons de l'Arbre de Vie !

Alors nous serons dans la paix, l'amour, la joie.


Paix avec Dieu, notre prochain et nous-mêmes.

Paix de savoir que toute épreuve contribue à notre avancement dans la foi.

Nous pouvons alors Le louer pour toutes choses !


Amour de Dieu, de notre prochain et de nous-mêmes.

Amour de Dieu, et non pas de "la religion".

Amour qui jette dehors la peur !


Joie en Dieu, notre prochain et nous-mêmes.

Joie de savoir que tout concourt à notre bien.

Joie de pouvoir lâcher prise en toutes choses.


Lire en complément :
1 Pi 5:7 / Mat 11:28 / 1 Cor 10:13 / Eph 5:20 / Rom 8:28



Corps/psyché/esprit... mais UN

Le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement - et que votre esprit, et votre psyché, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la présence de notre seigneur Jésus Christ (1 Thess 5:23)

Sans reproche ne signifie pas irréprochables : nous restons des pécheurs - nous commettons des péchés (*), mais nous ne sommes plus dans le péché (nous ne visons plus à côté, car nous visons la Jérusalem céleste) et Dieu nous voit à travers le sacrifice de son Fils, sans reproche.
 

Ce qui nous fait pécher

Ce qui nous fait pécher, c'est la chair, cette tendance aux trois niveaux (corps - psyché - esprit) à faire par nous-mêmes, au lieu de laisser Christ faire en nous (**)

Or notre corps est utile pour communiquer et interagir avec le monde (nos sens), et notre psyché sert à communiquer et interagir avec nos semblables (pensée, sentiments, volonté), et notre esprit a pour mission de communiquer et interagir avec l'Esprit de Dieu (relation/foi, conscience, intuition)

Ces 3 composantes de notre être doivent par conséquent être sanctifiées et vivre par l'Esprit : c'est ainsi aussi qu'il est écrit : "Le premier homme Adam fut fait psyché vivant" , le dernier Adam, esprit vivifiant (1 Cor 15:45)
 

Nous sommes UN

Cette division en 3 parties corps/psyché/esprit nous est utile pour comprendre et faire comprendre notre fonctionnement.

Mais en réalité nous sommes UN, avec plusieurs facettes, de même que Dieu est UN, avec plusieurs facettes.

Dieu est UN tout en étant Père et Fils et Esprit Saint, et nous sommes UN tout en étant corps et psyché et esprit.

A terme, et déjà maintenant en Christ, ce que nous sommes retourne à Dieu : notre UN et Son UN ne font alors plus qu'UN.

Et L'Église des rachetés est Corps du Christ.

 

(*) Luther disait : pèche courageusement

(**) Ne pas confondre chair et corps, la chair concernant non seulement notre corps, mais aussi notre psyché et notre esprit déchus

source

Sanctification

1 Thessaloniciens 5:23-24

le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement - et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la présence de notre Seigneur Jésus Christ : Celui qui vous appelle est de foi, qui aussi le fera


Sanctification

Nous sommes saints : Lui met en oeuvre cette sainteté en nous.

Nous
 avons tendance à vouloir devenir saints : Nous et devenir, alors que nous le sommes par Lui.

Être saint
 signifie en effet être mis à part, en vertu du sacrifice à la Croix, de même que le peuple Hébreu fut mis à part par le sang sur le pourtour des portes en Égypte.

Sans reproche, et non pas irréprochables : nous continuons à être pécheurs, mais Dieu ne nous fait plus de reproches lorsque nous tombons, car Il nous voit à travers Son Fils, en la présence duquel nous sommes - condition pour être conservés sans reproche.

Dieu est de foi, en relation avec nous, pour nous assurer cette protection, cette paix (Dieu de paix).

Christ en nous (Sa présence), c'est l'assurance de la protection (mise à part) et de la paix de la part du Père.


source

C'est Dieu qui construit


Psaumes 127:1À moins que le Seigneur ne construise, en vain les constructeurs se fatiguent


Matthieu 7:25La pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé et ont donné contre cette maison - et elle n'est pas tombée, car elle avait été fondée sur le roc


Matthieu 5:44Aimez ceux qui vous haïssent


ConstruireLa chair se construit sa propre réalité, sa propre vérité, sa propre justice

En faisant cela, elle construit sur le sable : en effet, chacun ayant son propre model, chacun croit détenir la vérité - chacun s'attend alors à ce que les autres, les circonstances, les événements, etc., se conforment à son modèle

Et quand ce n'est pas le cas, il hait ces personnes, refuse les circonstances, se plaint des événements - de tout cela résultent incompréhensions, frustrations, peurs, conflits, souffrances

Chacun pense malgré tout avoir raison selon son propre modèle... et c'est apparemment vrai... mais voilà : ce n'est pas Le Modèle, Christ

Christ aime ses ennemis, accepte les circonstances, gère les événements - chez Lui on trouve compréhension, harmonie, amour, paix, joie

Vous ne comprenez pas les autres, les événements, etc.: êtes-vous sûr(e) que vous ne vous êtes pas construit votre propre réalité ? - vous êtes frustré(e) par la vie, par ce qui vous entoure : votre vérité est-elle la Vérité, Christ, ou bien une religion, un système, un référentiel humains ? - vous avez peur : l'amour bannit la peur... ce que vous croyez être l'amour n'est-il pas autre chose ? des sentiments, de la convoitise, un attachement ? vous connaîtrez la Vérité, qui vous rendra libre

Tout sera passé au feu purificateur, et seul ce que le Seigneur aura construit Lui-même subsistera - acceptez ce feu purificateur, l'Esprit de Feu du Seigneur, qui rend pur (sans mélange), ici et maintenant, et alors la fondation de votre être sera JE SUIS, le Roc


source

Le scénario de Dieu

Une fois prouvée (pédagogie de Dieu) l'inefficacité de l'arbre de la connaissance du bien et du mal tout au long de l'Ancien Testament (AT), Dieu décida de passer à l'Arbre de Vie (Christ, Esprit saint), décrit dans le Nouveau Testament (NT).

En effet, tous les efforts humains pour suivre une Loi sont vains sans l'Esprit de Dieu: cette Loi, si elle n'est pas inscrite dans les coeurs, est inutile, car stérile, donc infructueuse, inopérante, voire malfaisante quand elle devient une idole.

Ainsi, Dieu décida de passer d'un peuple élu terrestre à un peuple élu céleste (spirituel), incluant bien entendu ceux des "terrestres" qui feraient le pas de l'Ancienne à la Nouvelle Alliance (lire l'article Qui sont les fils (descendants) d'Abraham ?).

C'est un pas de foi libérateur, salvateur, qui tend vers l'amour de Dieu du fait de Sa grâce qui délivre du poids du vieil homme. C'est une victoire historique d'espérance en Christ, Vie de l'Homme Nouveau. Paix et joie...

Pour cela, il fallait renouveler le langage, car celui qui avait été utilisé jusqu'ici (hébreu) était ambigu, chaque mot pouvant prendre de multiples sens. Il fallait un langage clair, qui ne soit pas interprétable dans tous les sens que lui trouverait le vieil homme.

C'est pour cela que Dieu s'arrangea pour que des Juifs décident de traduire en grec la Bible hébraïque de l'époque, dite pré-massorétique (lire l'article La prescience de Dieu).

Sur le moment il n'y eut aucun problème avec cette traduction, appelée Septante (LXX). Les Juifs l'adoptèrent et la lurent même dans les synagogues. Elle était considérée comme la soeur jumelle de la version pré-massorétique.

Puis, lorsque les chrétiens utilisèrent cette version grecque pour prouver que Jésus était le Messie attendu (*), l'esprit religieux, qui est en tout homme, prit le dessus et les successeurs des Pharisiens, les Massorètes, rejetèrent la LXX et entreprirent une refonte de leur Bible (notre AT), pour rendre floues les références directes ou indirectes à Jésus (**): c'est la version massorétique, datant du Moyen-Age.

Du fait que la version pré-massorétique ne fut plus utilisée, elle disparut au cours des 1000 ans qui suivirent J-C, et le seul témoin qui nous reste de cette version est sa traduction en grec (***).

L'essentiel étant que le coeur du message passe, ne soit pas déformé par des interprétations - sincères la plupart du temps - qui voudraient voir dans l'hébreu de l'AT des sens qu'il n'a pas.

C'est pourquoi la grande majorité des citations de l'AT dans le NT sont faites d'après la version grecque de l'AT, y compris dans la Lettre aux Hébreux: Le Saint-Esprit, qui a inspiré le texte du NT, a repris le texte grec qu'il avait inspiré aux traducteurs en grec de la version pré-massorétique en hébreu.

Ainsi, la LXX a préparé le NT.

Pour en savoir plus

(*) P.ex. "la vierge sera enceinte" - (**) P.ex. "la jeune fille sera enceinte"

Voir d'autres exemples ici

(***) Et les fragments en hébreu de la version pré-massorétique découverts à Qumran (manuscrits de la Mer Morte), qui confirment le texte de la LXX


Le repos absolu

Et comme les fils d'Israël étaient au désert, ils trouvèrent un homme qui ramassait du bois le jour du sabbat

Et ceux qui le trouvèrent ramassant du bois, l'amenèrent à Moïse et à Aaron, et à toute l'assemblée

Et on le mit sous garde, car ce qu'on devait lui faire n'avait pas été clairement indiqué

Et le Seigneur dit à Moïse : L'homme sera mis à mort - que toute l'assemblée le lapide avec des pierres hors du camp

Et toute l'assemblée le mena hors du camp, et ils le lapidèrent avec des pierres, et il mourut, comme le Seigneur l'avait commandé à Moïse

(Nombres 15:32-36)

Être au désert, c'est être hors du monde
Se retirer dans le désert permet de se recentrer sur Dieu
On doit en effet effectuer un choix : c'est moi OU Dieu qui est au centre, mais pas les deux à la fois

C'est pourquoi le peuple au désert souffrit beaucoup : il se mettait le plus souvent lui-même au centre
Jésus lui-même fut tenté au désert, mais Il choisit de mettre Dieu au centre

Être au désert le jour du sabbat, c'est être hors du monde dans le repos parfait, le repos en Dieu
C'est le repos fruit de l'arbre de Vie (littéralement : du bois de Vie)

Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance

(Hébreux 4:11)

Ramasser du bois le jour du sabbat, c'est effectuer des oeuvres pour obtenir le repos du salut

Or, le repos du salut est déjà là, en Christ : ramasser du bois, c'est vouloir l'acquérir par soi-même, opter pour le bois de la connaissance du bien et du mal alors que le bois de Vie est déjà acquis par grâce

Opter pour le bois de la connaissance du bien et du mal, c'est choisir la mort
C'est s'attirer la Loi en lieu et place de la grâce, obtenir la Loi qui tue au lieu de l'Esprit qui vivifie

Les lois spirituelles, comme les lois physiques, peuvent produire des conséquences fâcheuses si elles ne sont pas respectées
Les pierres qui lapident, ce sont les règles de la Loi qui tue, en l'absence de l'Esprit de grâce obtenu par la foi
Car la foi est la loi de Dieu (Rom 3:27), et ceux qui ne la respectent pas tombent sous la Loi sans grâce, qui tue

L'humain n'est pas justifié par les oeuvres de la Loi, ni autrement que par la foi de Jésus Christ : nous avons foi au christ Jésus, afin d'être justifiés par la foi de Christ et non par des oeuvres de loi - parce que par des oeuvres de loi aucune chair ne sera justifiée

(Galates 2:16)

Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés : moi, je vous donnerai du repos

(Matthieu 11:28)

source

Tout concourt à notre bien

Au Calvaire, quand Dieu regardait Jésus, Il nous voyait, nous.
A présent, quand Il nous voit, Il voit Jésus.

Dès lors, nous pouvons rester sereins, reposés (c'est le vrai sabbat), car tout concourt à notre bien. En cas de difficulté, c'est Dieu qui combat pour nous.

Il vit en nous: c'est l'Arbre de Vie.
L'autre arbre, celui de la connaissance du bien et du mal, n'a plus prise sur nous.

Ce qui importe n'est plus ce qui nous arrive - en "bien" ou en "mal" - mais comment nous y réagissons. Reconnaissons-nous le Seigneur dans toutes nos voies ?

Si oui, nous ne l'aimerons plus pour être sauvés, mais parce que nous sommes sauvés...
(autrement dit: nous ne ferons pas des oeuvres pour être sauvés, mais parce que nous sommes sauvés).


Psychique, ou spirituel ?

Comment faire la différence ?

Le chrétien psychique ne se laisse pas convaincre par la justesse d'un raisonnement.

Il adopte une position pour des raisons sentimentales ou idéologiques.

Il mobilise ensuite sa capacité de raisonnement pour justifier cette position.


--- Méditez 3 minutes là-dessus avant de continuer votre lecture ---


Le chrétien spirituel se laisse convaincre par la justesse d'un raisonnement.

Il adopte une position parce qu'il aime la vérité, qui rend libre.

Il mobilise ensuite sa relation avec Dieu par l'Esprit saint pour expliquer cette position.



Ce n'est pas par votre sainteté que vous pouvez être justifié devant Dieu

Ne négligez rien pour avancer dans la sanctification, mais gardez-vous bien d'y fonder votre espérance d'être sauvé, comme si elle pouvait vous tenir lieu de Sauveur. Si vous tombiez dans cette erreur, vous ne pourriez en revenir qu'en consentant à voir toute votre sainteté anéantie. Ce n'est pas par votre sainteté que vous pouvez être justifié devant Dieu, mais par la satisfaction infinie de Jésus-Christ. La propre justice sera consumée par le feu, comme le foin et le chaume, au jour que le Seigneur paraîtra glorieux sur son tribunal - Alors aucune religion ne sera trouvée véritable, que celle qui se réduit précisément à ceci :


--- Méditez 3 minutes là-dessus avant de continuer votre lecture ---


1. N'avoir pour unique fondement que la grâce et la charité éternelle de Dieu en Jésus-Christ, et s'y tenir fermement attaché comme au Rocher immuable des siècles.

2. Vivre continuellement dans la foi du Fils de Dieu, en regardant à lui comme à celui dont les mérites font notre justice éternelle - aussi n'y a-t-il que cela qui sanctifie le coeur, sans quoi il demeure toujours charnel. 

3. Pouvoir, sans perdre le Sauveur de vue, voir toute l'étendue de notre misère, dans l'assurance que tous nos péchés nous sont pardonnés, et que dès lors le Seigneur les regarde comme s'ils n'avaient jamais été commis.

4. Dans cette situation, être assidu à la prière, lire et méditer la Parole de Dieu, et vaquer à d'autres exercices de piété, en conservant toujours le sentiment de la corruption de notre nature et de l'imperfection de nos oeuvres, quoique agréées de la part du Seigneur.

5. Renoncer, aux pieds du Sauveur, à toute estime de nous-mêmes, à toutes prérogatives et à toute justice propre, et fouler cela aux pieds, comme ce qu'il y a de plus vil.

6. Être continuellement trouvé, revêtu de la justice de Christ et sentir notre coeur rempli d'amour pour lui.

7. Pouvoir nous réjouir de voir tous nos prétendus mérites anéantis, afin que toute gloire soit rendue à l'Agneau qui est sur le trône.

8. Enfin, regarder comme autant de péchés et déplorer amèrement toutes les oeuvres que nous pourrions avoir faites hors de la communion du Sauveur et par un autre principe que par amour pour lui. Aussi bien, tout culte et toute oeuvre qui ne provient pas d'un coeur arrosé du sang de Jésus-Christ, est une oeuvre morte.

Le miel découlant du rocher qui est Christ, 33

Voir aussi



Maîtrise de soi

Attention!


Tes pensées non maîtrisées deviendront des actes!

Tes actes non maîtrisés deviendront des habitudes!

Tes habitudes non maîtrisées deviendront ton caractère!

Ton caractère non maîtrisé décidera de ton destin!



La maîtrise se fera par la foi!


Par la foi tu loueras pour toutes choses

et tu pourras lâcher-prise!

Ce qui produira de l'espérance!


L'espérance à son tour mène à l'amour

secondé par la joie produite par la louange

et par la paix produite par le lâcher-prise!


Ainsi, les désirs et les pensées du coeur sont maîtrisés!



Dieu en présentiel

Pour être en communion avec Dieu: s'ouvrir à Lui...!

Il ne s'agit pas avant tout d'émotions, mais de l'accueil de Qui Il EST, de l'écoute de ce qu'Il a à nous dire, de nous asseoir à côté de Lui dans les lieux célestes.

Se reposer sur Lui, reposer en Lui, être soumis (= être sous sa protection, à l'abri de tout ce qui nous enlève la Paix): Il EST notre Repos.

Alors nous sommes parfaits (à savoir, complets, complétés par Lui).

La question n'est plus de connaître le bien et le mal, mais d'avoir La Vie (le discernement du bien et du mal vient ensuite - n'est pas une condition de départ, mais une conséquence de notre Repos en Lui).

A l'abri de Lui, nous reposons en Celui qui est tout Esprit et tout Amour (= Sa Toute-Puissance, qui sous-tend tous les univers).

Alors, ce n'est plus nous qui agissons: Lui agit par nous, pour Son Plan parfait, où il n'y a plus de lourd fardeau, où même la mort nous est un gain (en commençant par le "mourir à soi-même").

En cas de difficulté: Le louer pour la Victoire déjà acquise! (C'est fait!)


Le sabbat

À la première page de la Bible, Dieu ordonne un monde magnifique à partir des ténèbres et du chaos, en six jours, puis, le septième jour, il se repose. Cela introduit le thème biblique majeur des schémas récurrents autour du nombre sept, pour finir sur Dieu et les hommes se reposant ensemble, en tant que partenaires. Dans cette vidéo, nous découvrirons le thème du repos du septième jour et le concept biblique du Sabbat. Nous verrons aussi pourquoi Jésus a adopté cette idée comme un élément clé de sa propre mission d'établir le Royaume de Dieu sur terre.

Dieu est-Il présent en toutes choses ?

L'un des plus grands obstacles qui empêchent souvent notre vie intérieure d'acquérir une réelle stabilité, est la difficulté que nous avons à voir Dieu en toutes choses. Les gens disent, par exemple : "Je peux aisément me soumettre aux choses qui viennent de Dieu, mais je ne peux pas me soumettre à l'homme ; la plupart de mes épreuves et de mes malheurs viennent par l'entremise des hommes." Ou alors, ils disent encore : "C'est bien beau de parler de confiance, mais dès que je remets une chose entre les mains de Dieu, l'homme vient et dérange tout. Je n'ai aucune difficulté à croire en Dieu, mais j'ai de sérieux problèmes pour ce qui est de faire confiance à l'homme."

Ce problème n'est pas un fruit de l'imagination ; il revêt au contraire une importance vitale. Si l'on ne peut pas le résoudre, la vie de la foi devient impossible et n'est plus qu'une théorie visionnaire. Car presque tout dans la vie, nous vient par l'intermédiaire des hommes et la plupart de nos épreuves sont la conséquence de l'échec, de l'ignorance, de l'insouciance ou du péché de quelqu'un. Nous savons que Dieu ne peut pas être l'auteur de ces choses. Cependant, s'Il n'est pas l'agent principal dans l'affaire, comment pouvons-nous Lui dire à ce sujet : "Que Ta volonté soit faite" ?

De plus à quoi cela nous sert-il de confier nos affaires à Dieu, si, après tout, l'homme est autorisé à s'en mêler et à tout déranger ? Comment est-il possible de vivre par la foi, si des agents humains sont appelés à jouer un rôle prépondérant dans notre existence ?

En outre, les choses dans lesquelles nous discernons la main de Dieu, contiennent toujours une douceur qui apporte le réconfort, même si, en même temps, elles blessent ; quant aux épreuves que l'homme inflige, elles ne contiennent que de l'amertume.

Ce dont nous avons besoin par conséquent, c'est de voir Dieu en toutes choses et de recevoir tout directement de Ses mains, sans qu'aucune cause secondaire n'intervienne. Nous devons en arriver à ce point, si nous voulons connaitre une expérience solide, faite d'un abandon total et d'une confiance parfaite. Nous devons nous abandonner à Dieu et non à l'homme. Notre confiance doit être placée en Lui et non dans un bras de chair, sinon nous succomberons à la première épreuve.

Nous devons immédiatement affronter cette question : Dieu est-Il en toutes choses et les Ecritures nous garantissent-elles que nous pouvons tout recevoir de Ses mains sans considérer les causes secondaires qui ont pu y contribuer ? Sans hésiter, je réponds "oui !" Les enfants de Dieu reçoivent tout directement de la main de leur Père, quel que soit l'agent employé pour le faire. Pour eux, il n'y a pas de "cause secondaire".

Tout l'enseignement de la Bible affirme et sous-entend cela. Aucun moineau ne tombe à terre sans que notre Père ne le veuille. Les cheveux même de notre tête sont comptés. Nous ne devons nous soucier de rien, parce que notre Père céleste prend soin de tout. Nous ne devons pas nous venger, parce que notre Père se charge Lui-même de notre défense. Nous ne devons rien craindre car le Seigneur est à nos côtés. Personne ne peut être contre nous parce qu'Il est pour nous. Nous ne manquerons de rien, car Il est notre Berger. Lorsque nous passons à travers les eaux, nous savons qu'elles ne nous submergeront pas et lorsque nous marchons dans le feu, nous savons que nous ne serons pas brûlés parce qu'Il est avec nous. Il ferme la gueule des lions qui ne peuvent pas nous faire du mal. "Il délivre et secourt". "C'est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois". "Le cœur de l'homme est dans Ses mains et, comme les rivières, Il le dirige comme Il veut". Il règne sur les royaumes des païens, et dans Sa main, se trouvent la puissance et le pouvoir, de sorte que "personne ne peut Lui résister". "Il dompte l'orgueil de la mer. Quand ses flots se soulèvent, Il les apaise". "L'Eternel renverse les plans des nations, Il anéantit les projets des peuples". "Il peut faire tout ce qui Lui plaît dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans les profondeurs". "Ce sont là les bords de Ses voies, c'est le bruit léger qui nous en parvient ; mais qui entendra le tonnerre de Sa puissance" ? "Ne le sais-tu pas ? ne l'as-tu pas appris ? C'est le Dieu d'éternité, l'Eternel, qui a créé les extrémités de la terre ; Il ne se fatigue point, Il ne se lasse point ; on ne peut sonder son intelligence".

Or, c'est de Lui qu'il est dit : "Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C'est pourquoi nous sommes sans crainte quand la Terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu'à faire trembler les montagnes". "Je dis à l'Eternel : mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! Car c'est Lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de Ses plumes, tu trouveras un refuge sous Ses ailes ; Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint... Car Tu es mon refuge ô Eternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t'arrivera, aucun fléau n'approchera de ta tente." "Contentez-vous de ce que vous avez, car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point et je ne t'abandonnerai point". C'est donc avec assurance que nous pouvons dire" le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que peut me faire un homme" ?

A mon avis, ces passages de l'Ecriture ainsi que de nombreux autres, règlent définitivement la question concernant le pouvoir des "causes secondaires" à l'œuvre dans la vie des enfants de Dieu. Notre Père dirige ces causes secondaires et aucune d'entre elles ne peut nous affecter sans Sa connaissance et sans Sa permission. Le péché de l'homme peut fort bien être à l'origine de l'action - ce n'est pas ce que Dieu veut dans notre vie - mais quand cela arrive, cela devient la volonté de Dieu pour nous et nous devons l'accepter comme venant directement de Sa main. Aucun homme ou compagnie d'hommes, aucune puissance dans les cieux ou sur la terre, ne peut atteindre l'âme qui demeure en Christ, sans passer d'abord par Son omniprésence et recevoir le sceau de Sa permission. Si Dieu est pour nous, peu importe qui est contre nous. Rien ne peut nous déranger ou nous nuire, à moins qu'Il estime que c'est mieux pour nous, et alors Il s'écartera pour le laisser arriver.

La sollicitude d'un père terrestre pour son enfant, n'illustre que faiblement cette vérité. Si l'enfant est dans les bras de son père, rien ne peut l'atteindre sans le consentement de son père, à moins qu'il ne soit trop faible pour l'empêcher. Même si c'est le cas, il souffrira d'abord dans sa propre personne, avant de permettre que le mal n'atteigne son enfant. Si donc le père terrestre prend ainsi soin de son petit enfant impuissant, à combien à plus forte raison, notre Père céleste dont l'amour est infiniment plus grand et dont la force et la sagesse ne peuvent jamais être confondues, ne prendra-t-Il pas soin de nous ! J'ai bien peur que certaines personnes, même au sein du peuple de Dieu, pensent qu'elles Lui sont supérieures en tendresse, en amour et en sollicitude. Dans leurs pensées secrètes, elles L'accusent d'indifférence et de négligence, ce dont elles se croient incapables ! A la vérité, Sa sollicitude est infiniment supérieure à tout ce peut faire celle de l'homme ; Dieu qui compte même les cheveux de notre tête et n'accepte pas qu'un moineau tombe sans Sa permission, prend note des moindres affaires qui peuvent affecter la vie de Ses enfants et les règle toutes selon Sa propre volonté, quelle que soit leur origine.

Cette vérité peut être illustrée de bien des manières. Prenez Joseph par exemple. L'action commise par ses frères qui le vendirent comme esclave, n'est-elle pas en apparence la conséquence évidente du péché et complètement contraire à la volonté de Dieu ? Cependant, Joseph lui-même, en s'adressant à eux, leur dit : "Vous aviez médité de me faire du mal, Dieu l'a changé en bien". "Maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous". Dans le cœur des frères de Joseph, c'était bien un péché. Mais lorsque cela eut atteint Joseph, c'était devenu la volonté de Dieu pour lui ; et même s'il ne le voyait pas encore, ce devait être la plus grande bénédiction de sa vie. Nous voyons ainsi comment Dieu peut se servir même "de la colère de l'homme pour Le louer" et comment toutes choses, y compris les péchés des autres "concourent au bien de ceux qui aiment Dieu".

J'ai appris cette leçon de manière pratique et par l'expérience, bien des années avant de connaître la vérité biblique. J'assistai à une réunion de prière qui avait pour objet la vie de la foi, lorsqu'une femme quelque peu étrange, se leva pour parler ; je la regardais, me demandant qui elle pouvait bien être, ne m'imaginant pas un instant qu'elle allait apporter à mon âme un message contenant une grande leçon pratique. Elle déclara qu'elle éprouvait bien du mal à vivre par la foi, parce qu'elle avait l'impression que les causes secondaires semblaient diriger presque toute son existence. Elle était si perplexe qu'à la fin, elle commença à demander à Dieu de lui enseigner Sa vérité à ce sujet et de lui montrer s'Il se trouvait en tout. Elle pria ainsi pendant plusieurs jours et eut ce qu'elle appela une vision. Elle pensait être dans une pièce complètement sombre et vit s'avancer vers elle, à une certaine distance, un corps illuminé qui l'entoura petit à petit puis l'enveloppa ainsi que tout ce qui se trouvait à proximité. Comme le corps s'approchait d'elle, elle crut entendre une voix lui dire : "C'est la présence de Dieu ! C'est la présence de Dieu !" Encerclée par cette présence, elle crut voir défiler devant elle, toutes les choses les plus terribles de cette vie : les armées engagées en pleine bataille, les hommes méchants, les bêtes sauvages, les tempêtes et les fléaux, le péché et la souffrance sous toutes ses formes. Elle recula d'abord, saisie de terreur, mais la présence de Dieu l'entourait et l'enveloppait tellement, ainsi que tout ce qui était à proximité d'elle, qu'aucun lion ne pouvait avancer sa patte, ni une balle traverser les airs sauf si la présence de Dieu s'écartait pour lui laisser le passage. Elle vit que s'il existait un voile, aussi mince soit-il qui représente cette présence glorieuse, entre elle et la violence la plus terrible, pas un cheveu de sa tête ne pourrait être touché et rien ne pourrait l'atteindre, à moins que la présence de Dieu ne s'écarte pour lui laisser le passage. Puis tous les petits détails ennuyants de la vie lui passèrent devant les yeux ; cette fois encore, elle se vit tellement bien enveloppée dans la présence de Dieu qu'aucun regard de travers, aucune parole dure, aucune petite épreuve, quelle qu'elle soit, rien ne pouvait l'affecter si la présence de Dieu ne s'écartait pas pour lui laisser le passage.

Ses difficultés disparurent. Ses questions trouvèrent à jamais leur réponse. Dieu était en toutes choses ; pour elle, à partir de cette date, il n'y eut donc plus de causes secondaires. Elle se rendit compte que sa vie lui venait à chaque instant de la main de Dieu, quels que soient les éléments qui semblaient vouloir la diriger. Elle n'a jamais plus éprouvé de difficulté à demeurer dans la soumission à Sa volonté et à ressentir une confiance inébranlable en Sa sollicitude.

Si seulement chaque chrétien pouvait comprendre cette vérité aussi clairement que moi ! Je suis, en effet convaincue, qu'il s'agit du seul secret pour arriver à une vie vécue dans le repos complet. Rien d'autre ne peut permettre à l'âme de vivre le moment présent, comme il nous est enjoint de le faire, sans nous préoccuper du lendemain. Rien d'autre ne peut ôter les risques et les aléas de la vie chrétienne et rendre le croyant apte à dire : "Oui le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie". Sous la main protectrice de Dieu, nous ne courons aucun risque. J'ai entendu un jour, l'histoire d'une pauvre femme de couleur qui gagnait difficilement sa vie à la sueur de son front, mais n'en était pas moins une chrétienne joyeuse et triomphante. "Ah ! Nancy !" lui dit un jour une chrétienne triste qui désapprouvait sa constante gaîté tout en l'enviant : "Ah, Nancy, c'est bien beau d'être joyeuse aujourd'hui, mais moi, j'aurais tendance à croire que ton avenir ne doit pas te pousser à la gaîté. Imagine un instant que tu tombes malade et que tu ne puisses plus travailler, ou encore que ton employeur actuel déménage et que tu te retrouves sans travail. Ou imagine...". "Arrête !" lui cria Nancy "je n'imagine jamais. Le Seigneur est mon Berger, je ne manquerai de rien. Et, ma chère," continua-t-elle, "ce sont tous ces ‘'imagine'' qui te rendent si malheureuse. Tu ferais mieux de les laisser tomber et de faire confiance au Seigneur".

Seule, la capacité de voir Dieu en toutes choses nous rendra capables d'amour et de patience envers ceux qui nous ennuient et nous dérangent. Ils deviendront ainsi Ses instruments pour accomplir Ses desseins tendres et sages envers nous et nous les remercierons intérieurement pour les bénédictions qu'ils nous apportent. Rien d'autre ne pourra mettre fin à tous les murmures ou aux pensées de rébellion. Les chrétiens se sentent souvent libres de murmurer contre les hommes, mais n'osent pas murmurer contre Dieu. Cette manière de recevoir enlève toute possibilité de murmurer. Si notre Père permet que nous soyons atteints par l'épreuve, c'est parce que cette épreuve constitue l'évènement le plus doux et le meilleur qui puisse nous arriver et nous devons l'accepter avec actions de grâce, comme venant de Sa main. Cela ne signifie pas, cependant, que nous devons aimer ou apprécier l'épreuve en elle-même. Ce que nous devons aimer et apprécier, c'est la volonté de Dieu telle qu'elle se manifeste dans l'épreuve. Il n'est d'ailleurs pas difficile de le faire si nous avons appris à comprendre que sa volonté est une volonté d'amour et qu'elle est, par conséquent, toujours aimable.

On peut très bien illustrer cette vérité en se servant de l'exemple familier de la mère qui donne un médicament à son enfant qu'elle aime beaucoup. La bouteille contient le médicament et c'est la mère qui le donne. La bouteille n'est responsable de rien mais c'est la mère qui l'est. Quel que soit le nombre de bouteilles de médicament dans le placard, la mère ne permettra pas qu'on en donne une goutte à son enfant, si elle n'est pas convaincue que le médicament est bon pour lui. Dès qu'elle en est convaincue, la profondeur même de son amour l'oblige à le donner à son enfant, et ce, même si le goût en est amer.

Les êtres humains qui nous entourent sont souvent comme les bouteilles qui contiennent les médicaments, mais c'est la main d'amour de notre Père qui verse le médicament et nous oblige à le boire. La bouteille humaine est la "cause secondaire" de notre épreuve, mais elle n'est pas l'agent réel ; en effet, le médicament qu'elle contient nous est prescrit et nous est donné par le Grand Médecin de nos âmes qui cherche, par ce moyen, à guérir toutes nos maladies spirituelles.

Par exemple, je ne connais pas de meilleur médicament pour guérir la maladie de l'irritabilité que le fait d'être obligé de vivre avec une "bouteille" humaine de susceptibilité à laquelle nous devons considération et soumission.

Allons-nous encore nous rebeller contre les bouteilles humaines ? Ne devons-nous pas plutôt accepter avec actions de grâces le médicament qu'elles contiennent et qui vient de la main de notre Père, en disant avec joie - tout en perdant de vue la cause secondaire - "Que ta volonté soit faite !" à tout ce qui vient à nous, quelle qu'en soit la source ?

Cette manière de voir notre Père en toutes choses, fera de la vie une longue action de grâces, nous donnera le repos du cœur et, par-dessus tout cela, une joie inexprimable de l'esprit.

Dans son chœur sur la volonté de Dieu, Faber écrit :
Je ne sais pas ce qu'est le doute,
Mon cœur est toujours joyeux.
Je ne cours pas de risque.
Car quoi qu'il arrive,
Tu accomplis toujours ta volonté.

Puisque Dieu réussit toujours à accomplir Sa volonté pour ceux qui s'abandonnent à Lui dans une confiance parfaite, dans quels pâturages merveilleux et verdoyants de repos intérieur et quelles eaux paisibles, bénies et rafraichissantes ne nous conduira-t-Il pas !

Si la volonté de Dieu est notre volonté et s'Il l'accomplit toujours, nous accomplissons donc toujours la nôtre et vivons dans un royaume éternel. Celui qui se tient du côté de Dieu ne peut que remporter la victoire dans chaque rencontre. Et que le résultat soit la joie ou la tristesse, l'échec ou le succès, la mort ou la vie, nous pouvons toujours nous joindre à l'apôtre et exprimer ce cri de victoire : "Grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ !"

LA VOLONTE DE DIEU
Volonté douce et bien-aimée de Dieu
Sol de mon ancre, appui de ma forteresse
Belle demeure silencieuse de mon esprit, en toi je me cache et me repose.
O Volonté, toi qui veux toujours le bien
Conduis-moi, car tu conduis dans le meilleur chemin.
Comme un enfant, je te suis,
M'appuyant sur ton sein, parfaitement confiant.
Volonté, belle et douce, ô mon Dieu
Tiens fermement dans tes bras sublimes
Ma volonté captive, oiseau heureux
D'être le prisonnier d'un royaume de grâce.
Dans ce lieu où règne le bien,
L'amour étend toujours ses ailes ;
Ou, faisant son nid dans ton choix parfait,
Reste satisfait de ce qu'il reçoit.
Fardeaux le plus doux, joug le plus léger,
Il soulève et porte mon âme heureuse,
Et donne des ailes à ce pauvre cœur.
Ma liberté, c'est ton grand contrôle.
Je m'appuie sur la volonté de Dieu,
Comme l'enfant sur le sein maternel.
Aucun divan de soie, aucun lit même le plus moelleux,
Ne pourrait me donner un repos plus doux.
Ta merveilleuse et grande volonté, mon Dieu
Je la fais mienne, en triomphant.
L'amour criera un ''oui'' jaloux,
A chaque doux commandement que tu donneras.

(Extrait des Cantiques de consécration Hyms of Consecration)


Source: J-Cl & L B.


Calme et paix

Pour l'épanouissement d'une méditation intérieure personnelle, mieux vaut se retirer dans une détente recueillie, de calme et de paix, pour un temps de pause, plutôt que de "mettre l'ambiance", qui peut amener l'individu à être manipulé par la dynamique des foules.

Chacun a besoin de stabilité, d'enracinement, pour retrouver son identité en Dieu. Les ambiances destinées à "chauffer la salle" restent du domaine émotionnel, psychique, donc du vieil homme, (donc diabolique), et ne nourrissent pas l'homme nouveau.

N'oublions pas que le diabolos est le prince de la puissance de l'air, donc des atmosphères, et que celles-ci sont souvent infantilisantes, créent des "idiots utiles" (*) qui ne discernent pas qui ils servent tout en croyant servir Dieu.


(*) L'expression "idiot utile" s'applique à des personnes qui servent des desseins qui contredisent leurs aspirations profondes. Elles sont de bonne foi mais manipulées. (Wikipédia)

Le vrai bonheur

"[...] Que nous vivons bien maintenant! Savez-vous que, mon enfance mise à part, c'est l'époque la plus heureuse de ma vie ?"

Et c'est qu'elle a raison! Ce n'est pas le niveau de vie qui fait le bonheur des hommes, mais bien la liaison des coeurs et notre point de vue sur notre vie. Or l'un et l'autre sont toujours en notre pouvoir, et l'homme est toujours heureux s'il le veut, et personne ne peut l'en empêcher.

A. Soljenitsyne, Le Pavillon des Cancéreux

Sois prêt!

Quelle théorie est juste ? Le prétribulationisme, le mitribulationisme, le posttribulationisme ?
Que t'importe: toi, sois prêt! Peut-être seras-tu repris dans 50 minutes...

Qu'est-ce qui est juste ? Le prémillénarisme, le postmillénarisme, l'amillénarisme ?
Que t'importe: toi, sois prêt! Peut-être seras-tu repris dans 20 minutes...

Est-il vrai que l'enlèvement n'est qu'une vision vue du Ciel, hors-du-temps, montrant tous les sauvés arrivant au Ciel en même temps (ceux d'il y a 2000 ans comme ceux qui mourront dans le futur), et non pas comme on l'imagine habituellement ?
Que t'importe: toi, sois prêt! Peut-être seras-tu repris dans 5 minutes...

François d'Assise et frère Léon

- Sais-tu frère Léon, ce qu'est la pureté du coeur, demanda François ?

- C'est de ne pas avoir de faute à se reprocher, répondit Léon sans hésiter.

- Alors, je comprends ta tristesse, dit François. Car on a toujours quelque chose à se reprocher.

- Oui, dit Léon, et cela précisément me fait désespérer d'arriver un jour à la pureté du coeur.

- Ah! frère Léon, crois-moi, ne te préoccupe pas tant de la pureté de ton âme. Tourne ton regard vers Dieu. Admire-le. Réjouis-toi de ce qu'Il est, Lui, toute sainteté. Rends-Lui grâce à cause de Lui-même. C'est cela même petit frère, avoir un coeur pur. Et quand tu es ainsi tourné vers Dieu, ne fais surtout aucun retour sur toi-même. Ne te demande pas où tu en es avec Dieu. La tristesse de ne pas être parfait et de se découvrir pécheur, est encore un sentiment trop humain. Il faut élever ton regard plus haut, beaucoup plus haut. Il y a Dieu, l'immensité de Dieu et son inaltérable Splendeur. Le coeur pur est celui qui ne cesse d'adorer le Seigneur vivant et vrai.

- Dieu, cependant, réclame nos efforts et notre fidélité, fit observer Léon.

- Oui, sans doute, répondit François. Mais la sainteté n'est pas un accomplissement de soi, ni une plénitude que l'on donne. Elle est d'abord un vide que l'on se découvre et que l'on accepte et que Dieu vient remplir dans la mesure où l'on s'ouvre à Sa plénitude. Notre néant, vois-tu, s'il est accepté, devient l'espace libre où Dieu peut encore créer.

- Comment faire ? demanda Léon.

- Il faut simplement ne rien garder en soi-même. Tout balayer. Accepter d'être pauvre. Renoncer à ce qui est pesant, même le poids de nos fautes. Ne plus voir que la Gloire de Dieu et s'en laisser irradier. Dieu est, cela suffit! Le coeur devient alors léger. Il a abandonné tout souci, toute inquiétude. Son désir de perfection s'est changé en un simple et pur vouloir de Dieu...

D'après Éloi Leclerc

Ce que je suis

Pour connaître votre véritable identité et savoir qui vous êtes vraiment, voici ce que Dieu dit de vous:

Je suis le sel de la terre (Mat 5:13)

Je suis la lumière du monde (Mat 5:14)

Je suis un enfant de Dieu (Jean 1:12)

Je fait partie du vrai cep, je suis un canal de la vie de Christ (Jean 15:1,5)

Je suis l'ami de Christ (Jean 15:15)

Je suis choisi et établi par Christ pour porter du fruit (Jean 15:16)

Je suis esclave de la justice (Rom 6:18)

Je suis esclave de Dieu (Rom 6:22)

Je suis un fils de Dieu - Dieu est spirituellement mon Père (Rom 8:14,15, Gal 3:26, 4:6)

Je suis cohéritier avec Christ, je partage son héritage avec Lui (Rom 8:17)

Je suis un temple, une habitation de Dieu - Son Esprit et sa vie habitent en moi (1 Cor 3:16, 6:19)

Je suis uni au Seigneur et je suis avec lui un seul esprit (1 Cor 6:17)

Je suis un membre du corps de Christ (1 Cor 12:27, Eph 5:30)

Je suis une nouvelle création (2 Cor 5:17)

Je suis réconcilié avec Dieu et j'ai un service de réconciliation (2 Cor 5:18,19)

Je suis un fils de Dieu, je suis un en Christ (Gal 3:26,28)

Je suis un héritier de Dieu parce que je suis un fils de Dieu (Gal 4:6,7)

Je suis un saint (Eph 1:1, 1 Cor 1:2, Phil 1:1, Col 1:2)

Je suis l'ouvrage l'oeuvre de Dieu, né de nouveau en Christ pour accomplir son oeuvre (Eph 2:10)

Je suis concitoyen des saints, membre de la famille de Dieu (Eph 2:19)

Je suis un prisonnier du Christ (Eph 3:1, 4:1)

Je suis juste et saint (Eph 4:24)

Je suis un citoyen des cieux, assis dans les lieux célestes dès maintenant (Phil 3:20, Eph 2:6)

Je suis caché avec Christ en Dieu (Col 3:3)

Je suis une expression de la vie de Christ parce qu'il est ma vie (Col 3:4)

Je suis choisi par Dieu, saint et bien-aimé (Col 3:12, 1 Thess 1:4)

Je suis un fils de la lumière et non des ténèbres (1 Thess 5:5)

Je suis un saint participant à une vocation céleste (Héb 3:1)

Je suis un participant du Christ, je partage sa vie (Héb 3:14)

Je suis une des pierres vivantes de Dieu, édifié en Christ pour être une maison spirituelle (1 Pi 2:5)

Je suis membre de la race élue, du sacerdoce royal, de la nation sainte, du peuple qui appartient exclusivement à Dieu (1 Pi 2:9,10)

Je suis un étranger et un voyageur dans ce monde dans lequel je vis temporairement (1 Pi 2:11)

Je suis un enfant de Dieu et je ressemblerai à Christ quand il reviendra (1 Jean 3:1,2)

Je suis né de Dieu, et le malin – le diable – ne peut pas me toucher (1 Jean 5:18)

Je ne suis pas "Celui qui suis" (Ex 3:14, Jean 8:24,28, 58), mais par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis (1 Cor 15:10)

Parce que nous sommes en Christ, chacune de ces caractéristiques est parfaitement vraie pour nous, et nous ne pouvons rien faire pour les rendre plus vraies. Par contre nous pouvons donner plus de sens à ces aspects et les rendre plus productifs dans notre vie, en choisissant simplement de croire ce que Dieu a dit à notre sujet.

(Extrait de "Une nouvelle identité pour une vie nouvelle", Neil Anderson, éditions ELB)

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