Nous voulons que Dieu vienne visiter la désolation qui est en nous.
Nous avons besoin qu'il vienne parcourir les ruines de notre vie.
C'est la miséricorde de Dieu qui nous amène à ce stade, même si nous sommes loin de ressentir sa bonté. Il nous paraît très dur. Dieu nous laisse courir dans la voie de la rébellion, et il permet souvent à nos coeurs apathiques de nous mener vers des conséquences pathétiques - condamnation, désespoir, brisement et manque.
Mais tout cela n'est que grâce.
Nous ne pouvons connaître Dieu à moins de réclamer à grands cris qu'il vienne visiter notre désolation. Pour cela, nous devons en arriver à crier à lui.
[...] le cri du Psaume 74 est légitime. Il est nécessaire d'en arriver à ce stade, le stade douloureux où les nerfs de l'âme sont à vif et où le réconfort de Dieu semble bien loin. Apprenons à considérer cette étape comme nécessaire pour nous approcher de lui. C'est là que Dieu vient nous rencontrer.
Il ne nous aurait pas permis de chuter s'il n'avait pas formé des projets pour nous relever.
Extrait du message du 3 août de Dans Ses Pas