La bête blessée du livre de l'Apocalypse, c'est l'empreinte du vieil homme en nous. Il est normal que cette souffrance subsiste : il a été en agonie.
Mais plutôt que de laisser cette empreinte du vieil homme mourir, de s'en libérer et se laisser transformer, métamorphoser par le Père, notre chair la soigne par la religion, la morale, la culture, tout ce qui, aux trois niveaux (somatique, psychique, spirituel) est euphorisant (la religion est un reste du vieil homme, alors que la foi est du nouvel homme : le religieux doit faire place en nous à la foi, à la relation directe et unificatrice avec Dieu)
Tous, nous sommes vulnérables (littéralement : blessables)
Lorsque nous nous sentons blessés, soyons sûrs que c'est la chair qui est blessée : son orgueil ne peut lui faire accepter d'être remise à sa place, et l'empreinte du vieil homme refait surface (cependant, l'humilité, ce n'est pas se rabaisser, mais c'est reconnaître notre niveau et l'accepter - c'est alors seulement que le Père pourra nous élever)
Si nous nous sommes laissé métamorphoser par le Père, si nous vivons du nouvel homme, Christ en nous, nous ne nous sentirons pas blessés, mais nous aurons de l'empathie et de l'amour pour celui qui, volontairement ou non, a une attitude blessante.
Plutôt que de nous plaindre des souffrances héritées du vieil homme, vivons de l'Homme Nouveau! Ne regardons pas en arrière, mais courons en avant! (Phil 3:14)
La grande tromperie, source, à terme, de désillusion
Il est triste de constater que certains acteurs en relation d'aide (ou cure d'âme) ne font que raviver le vieil homme, soigner la chair : autant mettre des emplâtres sur des jambes de bois...
Le vieil homme est mort (c'est cela la dîme, le 1/10 donné à Dieu, à savoir : offrir en sacrifice notre part humaine "10") : c'est l'Homme Nouveau, Christ en nous, qui doit vivre!
Celui qui laisse Christ faire à sa place, en lui, ne pèche pas - mais refuser de donner la place au Seigneur en nous, voilà le péché (*) :
Résistance à la volonté de Dieu, culte du moi, pseudo-religion qui dit Dieu a dit alors que c'est la chair qui parle, qui met le psychique sur un piédestal et laisse le spirituel de côté, qui soigne l'âme et néglige l'esprit, là où le mal a sa source - voilà le péché contre le Saint-Esprit!
Nous avons tous un Caïn, un Saül, un Judas en nous : allons-nous les laisser s'exprimer, ou allons-nous laisser Christ s'exprimer en nous ?
L'Esprit de Dieu seul permet d'empêcher la mort spirituelle
Vouloir soigner le niveau psychique par la psychologie est un emplâtre sur une jambe de bois : une certaine forme de psychologie, en effet, ne responsabilise pas le pécheur, mais au contraire elle le dédouane en désignant des "éléments extérieurs" comme responsables de son état, et par conséquent ne le soigne pas en profondeur.
Ou alors on identifie comme responsable un élément intérieur, mais le remède reste superficiel, on ne va pas jusqu'à la cause première du problème...
Le seul remède possible, le seul "élément extérieur" à même de régler le problème de la blessure mortelle, car il est sans péché et apporte le pardon, c'est Christ Sauveur, Vérité qui rend libre, qui viendra habiter notre être intérieur et le vivifier, le purifier de l'empreinte du vieil homme (non seulement le vieil homme est mort, mais notre être est dans les douleurs de l'enfantement de Christ en nous)
(*) Pécher, c'est viser à côté, passer à côté des bonnes choses que le Père a en réserve pour nous (Eph 1:3)