Élohim se reposa le 7ème jour (Genèse 2:2-3)
Il nous est demandé d'entrer dans Son Repos (Hébreux 4:9)
Venez à moi... je vous donnerai du Repos (Matthieu 11:28)
Je suis crucifié avec Christ - et je ne vis plus, moi, mais Christ vit
en moi - et ce que je vis maintenant dans [la] chair, je le vis dans
[la] foi, la [foi] du Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi
(Galates 2:20)
En quoi le Repos de Dieu, que nous offre Christ, est-il en rapport étroit avec Galates 2:20 ?
La réponse est simple : si moi, je ne vis plus, mais que Christ vit en moi, je suis en constant repos, en Lui.
Celui qui est entré dans son repos s'est reposé de ses oeuvres, comme Dieu des siennes (Hébreux 4:10)
Le jour du sabbat, nous ne portons rien, spirituellement parlant : depuis notre résurrection, nous sommes dans le repos en Christ, et notre fardeau n'est plus notre fardeau, nos peines ne sont plus nos peines, nos souffrances ne sont plus nos souffrances : Christ les porte pour nous.
Rejetez sur Lui tous vos soucis, car Lui prend soin de vous (1 Pierre 5:7)
Je puis alors lâcher prise, en Lui faisant confiance que rien n'arrive qui ne soit le fruit de son Amour pour moi, et que tout concourt à mon bien (selon 1 Corinthiens 10:13 & Romains 8:28).
De plus, c'est Dieu qui opère en moi et le vouloir et le faire, conformément à Son projet plein d’amour (selon Philippiens 2:13), du moment qu'en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être (Actes 17:28).
Notre repos ne provient pas du fait que nous sommes ce qu'Il désire, mais du fait qu'Il est ce dont nous avons besoin (J.N. Darby)
Si je lui donne tout ce que je suis, Il me donnera tout ce qu'Il est :
(...) Attache-toi à Dieu et tout bien s'attachera à toi. (...)
Qui s'est attaché à Dieu, Dieu s'attache à lui, ainsi que toute vertu :
- ce qu'avant tu cherchais maintenant te cherche;
- ce qu'avant tu chassais maintenant te chasse;
- ce qu'avant tu voulais fuir maintenant te fuit.
C'est pourquoi, celui qui est bien attaché à Dieu
voit s'attacher à lui tout ce qui est divin
et fuir tout ce qui n'est pas semblable mais étranger à Dieu.
(...) En vérité, l'homme qui serait entièrement sorti de lui-même
serait à tel point enveloppé de Dieu
- qu'aucune créature, sans exception, ne pourrait le toucher sans toucher d'abord Dieu;
- tout ce qui l'atteindrait devrait l'atteindre à travers Dieu;
- en Dieu tout prendrait pour lui saveur et aspect de divin.
Si grande que soit une souffrance,
du moment qu'elle passe par Dieu,
c'est Dieu qui la supporte le premier.
(Eckhart)
Source